Rectificatif - Contaminants potentiels dans la rivière Richelieu

L’échantillonnage a été réalisé en dehors du site de Northvolt et de la zone des travaux, il est impossible d’affirmer que les résultats sont directement liés aux activités de Northvolt.

• En aval du ruisseau Bernard, sur le terrain voisin appartenant à Akzo Nobel. Ce ruisseau draine une superficie de 18,3 km², dont seulement 0,13 km², soit 0,7 %, provient du terrain de Northvolt.
• En aval du ruisseau situé sur le site Northvolt, où les eaux proviennent de secteurs situés à l’extérieur des zones de travaux.
• À des ponceaux traversant la route 223, où les eaux proviennent en grande partie de secteurs situés à l’extérieur des zones de travaux et des fossés de drainage de cette route.

Les résultats peuvent être influencés par d’autres sources, par exemple, l’eau de ruissellement de la route 223 ou encore les autres affluents du ruisseau Bernard.

Il a été effectué par des individus dont les qualifications ne sont pas connues. Nous ne savons pas si la méthodologie d’échantillonnage respecte les meilleures pratiques.

Northvolt procède chaque semaine à l’analyse de plusieurs échantillons d’eau pluviale. Une centaine de paramètres sont ainsi surveillés. Des résultats obtenus par Northvolt en juillet et août 2024 indiquaient des concentrations élevées de matières en suspension et de certains métaux présents dans les sols. À la suite de la mise en place de mesures de contrôle de l’érosion additionnelles sur le terrain (ex. ensemencement des fossés, bermes filtrantes, géotextiles, etc.), nous n’avons pas mesuré de dépassement des critères applicables à un rejet au Richelieu. Nos résultats ne démontrent actuellement aucun enjeu de fuites de contaminants vers la rivière Richelieu.

Northvolt implante des mesures de contrôle pour éviter les rejets de contaminants dans l’eau de ruissellement provenant de son terrain, mais n’a pas de contrôle sur les activités ayant lieu à l’extérieur et pouvant engendrer de possibles rejets aux cours d’eau (ex. activités agricoles, circulation routière, etc.).

À titre comparatif, en septembre seulement, nous avons procédé au prélèvement de neuf échantillons d’eau pluviale qui ont été analysés selon une centaine de paramètres. Les résultats présentés aux médias aujourd’hui par les trois groupes mentionnés précédemment comprennent l’analyse de six échantillons d’eau, et ce, pour 18 paramètres seulement dont aucune analyse sur les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

Du côté de Northvolt, nos analyses portent sur les éléments suivants:

• Métaux divers (18 métaux)
• Hydrocarbures pétrolier (C10-C50)
• Paramètres inorganiques (pH, matières en suspension (MES), DBO5, azote ammoniacal, nitrites/nitrates)
• Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
• Composés organiques volatils (COV)
• Nitro-aromatiques (explosifs)

Dans le but de s’assurer que l’eau pluviale provenant du site de Northvolt ne contamine pas la rivière Richelieu (incluant les sédiments qui se trouvent au fonds), Northvolt analyse la qualité de l’eau pluviale qui s’écoule de son site, notamment pour les HAP. Depuis le début des travaux, Northvolt a analysé 27 échantillons d’eau s’écoulant hors de son site pour les HAP. Aucun de ces échantillons ne dépasse le critère de rejet à la rivière Richelieu déterminé par le MELCCFP pour l’anthracène.

Les sédiments sont des dépôts de particules que l’on retrouve au fonds des cours d’eau. Nous nous questionnons quant à la pertinence de comparer les résultats d’analyse de solides trouvés dans un tuyau avec les critères applicables à des sédiments. Si l’on se réfère aux critères applicables aux sols, une concentration de 2 mg/kg d’anthracène correspond à un sol de catégorie A-B (conforme à un usage résidentiel). Il est à noter par ailleurs que les solides trouvés dans la conduite s’y sont peut-être accumulés avant le début des travaux de Northvolt.

Un système de confinement et de traitement de l’eau pour éviter la contamination de la rivière Richelieu est déjà en place sur le site de Northvolt. L’utilisation d’un tel système va au-delà des pratiques usuelles des chantiers de construction et fait partie intégrante du plan de gestion environnemental du site.

Actuellement, les eaux de ruissellement dans la zone principale des travaux sont dirigées vers un bassin de rétention (bassin DS1) qui ne comporte pas d’exutoire et donc qui ne s’écoule pas vers la rivière Richelieu. Lorsqu’il y aura suffisamment d’eau dans le bassin, l’eau sera pompée vers une unité de traitement temporaire que nous avons sur le site (utilisation de floculant, coagulant et géotubes) avant rejet vers le ruisseau sans nom qui se trouve sur le site (et qui s’écoule vers la rivière Richelieu).

L’effluent sera aussi analysé afin de s’assurer de sa conformité avec les critères de rejets qui ont été définis par le MELCCFP.

Nous transmettons l’ensemble de nos résultats mensuels d’échantillonnage au MELCCFP et les présentons au comité de liaison, dont le Comité Action citoyenne — Projet Northvolt est membre.

Les synthèses des rencontres du comité de liaison sont rendues disponibles sur notre site Internet après chacune de celles-ci.

Les analyses externes présentées aujourd’hui comportent des incertitudes méthodologiques et ne permettent pas de relier de façon claire les résultats aux activités de Northvolt. En comparaison, les analyses régulières effectuées par Northvolt montrent que nos installations ne présentent pas d’enjeu de fuite de contaminants vers la rivière Richelieu. De plus, notre système de confinement et de traitement des eaux, déjà en place, va au-delà des exigences normales pour les chantiers de construction.